Différente, cette DS4, qui hésite entre coupé cinq-portes et berline surélevée, l'est assurément. Il n'empêche qu'elle ne manque pas dans de sel dans cette séduisante version diesel.
Dommage que l’insonorisation du diesel n’ait pas été plus soignée, car son bourdonnement est perceptible à l’oreille à l’accélération. Il se calme un peu à allure stabilisée, mais quelques bruits aérodynamiques apparaissent sur autoroute. Le bon point est que ce HDi se montre dépourvu de vibrations et qu’il est discret au ralenti. La boîte mécanique six vitesses est précise et d’un maniement agréable. Cela dit, l’excellente disponibilité du diesel 2.0 HDi à bas et moyen régime n’impose pas de fréquents changements. Le choix d’une conduite très dynamique lui convient car les sièges offrent un bon maintien et le roulis reste dans une proportion acceptable.
En revanche, les accélérations franches occasionnent, sur certains revêtements, des effets de couple dans le volant. Poussée à la limite, la DS4 peut glisser de l’avant, mais l’arrière reste dans tous les cas rivé à l’asphalte. Les qualités dynamiques de la HDi 160 sont donc élevées, même si, comparée à la THP 200, la version la plus puissante de la gamme, elle donne une impression de moindre agilité. Au final, la DS4 s’avère aussi efficace et rassurante que peut l’être une C4, mais avec cette sensation de sportivité en plus qui est une source de plaisir pour les amateurs de conduite.
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